Il était une fois, sur le mur d'une salle de classe d'un vieux lycée toulousain, une inscription.
Tracée d'une main légère à la craie, elle ne contenait que trois mots : « J'aimerais tant… ».
Les jours, les semaines, les mois sont passés : ces mots peu à peu se sont estompés. Ils ne sont désormais plus qu'une ombre.
Avant que cette ombre de nos mémoires ne s'efface, j’ai voulu conter leur histoire.
Ni oui, ni non
Cette chanson a été écrite par deux de mes étudiantes, Inès et Lea, sur un thème du groupe Chanson Plus Bifluorée
D’où vient l’histoire de cette chanson ?
Chacun dans not'coin, on avait raison
Nous, on disait oui, elle disait non,
Qui pouvait penser qu'elle nous f'rait faux bond ?
On réduisait le monde à cette équation,
Nous on disait oui, elle disait non
Elle avait réponse à toutes les questions
Toujours prête à tout pour avoir raison ,
Même à Syracuse, elle disait non
Poussant jusqu'au bout la contradiction
De mauvaise foi en grande illusion
Nous on disait oui, elle disait non
Fuyant, l'aile au vent, elle coupait les ponts
Refrain
Le jeu s'appelle ni oui ni non
Mais comme personne nous l'avait dit
Pour un oui, pour un non,
On se croyait ennemis,
Pour un non, pour oui,
comme personne nous l'avait dit
Nous dans dans notre classe, elle à Kairouan,
Si on pensait oui, elle disait … NAN !
Après les retards vinrent les sommations,
Tribord amûre toute, que le voyage est long
Si on pensait oui, elle disait non
Qui voudra bien se rendre à la raison ?
(Refrain)
Chacun sur son ponton, à tourner en rond
Nous on pensait oui, elle disait non
La nuit comme le jour on trouvait le temps long
Va-t-elle revenir ? Allez tenez bon !
Nous on disait oui, elle disait non
Saura-t-on en rire, Cerise à l'horizon ?
(Refrain)
Anne Sylvestre, une de mes références de la belle chanson française !
Sur l’air de la chanson d’Anne Sylvestre « Cécile et Céline » voici un tour de France des étudiants de cette promotion « Cerise »
Barbara, Florence, viennent de Provence
Elles apportent ici un peu de chaleur du midi.
Carole, quelle mignonne, nous vient de Dordogne
Tu vois, c'est facile, c'est aussi l'pays d'Jean-Cyril.
Et puis il y a Audrey, qui vient d'Vernouillet,
C'est pas loin d'Paris, Audrey en arrivant ici
a croisé Sonia, depuis elles n'se quittent pas,
comme deux affluents qui se s'raient rejoints à Fermat.
Venant de leur île, il y a deux filles,
ou peut-être même trois : Ghjulia Maria et Léa.
Dans ma ritournelle, y a pas que des d'moiselles,
J'ai croisé ce matin Romain, Paul-Eric et Martin :
Arrivant d'l'Aveyron, ils marchaient de front,
On aurait dit vraiment le Bon la Brute et le Truand.
Au pays d'Adour, des rivières courent
Voici l'Estampon qu'Arthur entend près d' sa maison
Se jette dans la Douze, le Midou épouse
qu'à Mont de Marsan, Florianne voit de chez ses parents
Et s'il n'y plus d'eau dans tous ces ruisseaux
Ne vous en faites pas, l'Armagnac toujours coulera
Cette fille près d'Antibes, ah, zut c'est terrible
là son nom m'échappe…ça y est je m'souviens, c'est Agathe !
Pour sûr qu'elle nous vient d'Antibes, c'est plus près qu'les Caraïbes
C'est plus près que Caracas, est-ce plus près que Pézenas
Je n'sais pas !